Desherbage alternatif sans pesticide
Des effets nocifs sur l’homme et l’environnement….
De plus en plus d’études mettent en évidence :
- l’accumulation des substances toxiques dans l’organisme,
- la synergie entre les molécules,
- l’augmentation de la sensibilité des personnes,
peuvent entraîner une altération du système immunitaire en particulier des personnes sensibles, des perturbations endocriniennes, des maladies neurologiques et des cancers.
Ces traitements ont également des impacts sur la faune et la flore.
Les produits peuvent parfois persister longtemps dans l’environnement (sol et eau) et nuire au maintien de l’équilibre naturel. Ce déséquilibre peut alors affecter certains espèces vivantes (vers de terres, insectes, invertébrés, mammifères, oiseaux et poissons).
Le caractère majoritairement imperméable des zones urbaines entraîne le transfert massif
dans les eaux des molécules herbicides utilisés. Ces molécules très peu solubles dans l’eau, sont entraînées vers les cours d’eau par lessivages des sols en temps de pluie avec également une dispersion des produits dans l’air.
"Le principe du désherbage alternatif est très simple puisqu’il consiste à désherber de façon naturelle en utilisant le moins possible de produit chimique".
Il existe à ce jour plusieurs méthodes de désherbage alternatif :
Le désherbage thermique à eau chaude, à mousse, à vapeur, à gaz (flammes directes), le thermique gaz infrarouge, le balayage (mécanique) et le binage.
Chacune de ces méthodes apporte des avantages et inconvénient à adapter suivant les surfaces à traiter (car elles peuvent aussi causer des impactes sur l’environnement si elle sont employées sans réflexion).
Suivant le terrain perméable ou imperméable le Type surface à traiter.
Il faut adapter la méthode de désherbage alternatif qui sera la plus respectueuse de l’environnement avec le coup le plus réduit.
Il faut aussi voir les espaces verts avec une meilleure acceptation de la végétation spontanée ; l’idée étant de travailler avec la nature, quand cela reste possible plutôt que contre elle.
Une conception réfléchie de l’aménagement des espaces verts limite considérablement les coûts d’entretien et l’impact sur l’environnement .
Les avantages de la taille raisonnée
L’étude de son anatomie, des différentes fonctions des organes qui le composent et des mécanismes biologiques qui le contrôlent permettra en effet de mieux comprendre les problèmes rencontrés, le travail à entreprendre et surtout la manière de l’effectuer ainsi que les précautions à prendre.
Faut-il tailler les arbres ?
L’arbre n’a pas besoin d’être taillée.
Le bon équilibre de la couronne et du système racinaire, l’adaptation de l’arbre à son milieu garantissent sa santé et sa solidité.
La taille peut être dangereuse pour l’arbre.
Les quelques tailles d’entretien courant ont un caractère essentiellement préventif. Elles assurent une meilleure santé à l’arbre, allongent son espérance de vie.
D’autres tailles peuvent répondre à certaines contraintes de situation, mais elles nécessitent un entretien continu, coûteux et doivent rester exceptionnelles.
La résolution de certains problèmes physiologiques peut conduire à des opérations de taille : déséquilibre entre les racines et la couronne ; attaques parasitaires.
Assurer une prévention des maladies.
Donner de bonnes conditions de vie à l’arbres choisir des espèces et des plants adaptés, sont les deux conditions premières d’une meilleur santé des arbres.
La taille ne constitue qu’un élément de réponse dans un ensemble de dispositions devant permettre de favoriser une meilleure adaptation de l’arbre à son milieu.
L’arbre est trop souvent inadaptée au milieu dans lequel il se trouve.
Les choix initiaux conditionnent les recours ou non à des opérations ultérieures de taille.
Un arbre en bonne santé et régulièrement entretenu ne présente guère de danger.
Les tailles radicales peuvent au contraire nuire à la sécurité future.
L’arbre est protégé par son écorce. Toute coupe présente un risque d’infection et de pourrissement.
Certaines essences ne supportent pas le choc d’une taille importante.
Les tailles importantes réduisent l’espérance de vie de l’arbre.
La taille peut être bénéfique sur le plan de l’esthétique de l’arbre ou de l’ensemble planté.
Mais la taille peut aussi détruire totalement l’esthétique de l’arbre.
L’harmonie de la charpente est aussi importante que celle de la silhouette feuillée.
L’arbre représente un investissement souvent considérable.
Savoir reconnaître sa valeur à l’arbre. La valeur patrimoniale d’un arbre peut s’évaluer.
La taille peut grever totalement la valeur patrimoniale de l’arbre.
La taille représente des coûts qu’il faut intégrer dans une gestion globale.
Choisir plutôt des arbres sous une forme naturelle adaptée au site.
Une taille forte et peu fréquente n’est pas moins chère, au bout du compte qu’une taille légère et répétée.
« Au moment précis ou je cesse d’être moral, je perds tout pouvoir. »
La gestion différenciée?
La gestion différenciée des espaces verts a pour but d’intégrer la composante environnementale.
Il faut prendre en compte les fonctionnements naturels, faire avec et non contre la nature dans une certaine mesure, respecter les équilibres naturels en préservant la faune et la flore et les ressources naturelles (l’eau, l’air et les sols).
- Pour une conception plus réfléchie
- Pour une intégration paysagère plus harmonieuse.
- Pour des pratiques d’entretien plus respectueuses sur l’environnement, sur les végétaux et l’homme.
Quels sont les objectifs des techniques alternatives ?
- Réduire l’emploi de produits phytosanitaires et d’engrais chimiques et diminuer les pollutions dues aux matières actives toxiques pour l’environnement.
- Réduire les coûts de main d’œuvre et les charges dans l’entretien des espaces verts.
« Il est très important d’adapter le végétal au milieu et à son usage »
Comment aborder les techniques alternatives ?
Les techniques alternatives peuvent être abordées à plusieurs niveaux :
- À un premier niveau, on cherchera à obtenir, avec des techniques plus respectueuses de l’environnement, les mêmes résultats qu’avec des techniques dites « classiques ».
- À un deuxième niveau, c’est la vision globale de l’espace vert que l’on fera évoluer en aménageant différemment les jardins de manière que le biotope que constitue l’espace vert soit capable de se réguler de lui-même sans qu’il y ait besoin d’intervenir trop souvent
